À propos de nous
Troisième plus grande mine de cuivre au monde
Aperçu général
Kamoa Copper – une coentreprise (joint venture) entre Ivanhoe Mines (39,6 %), Zijin Mining Group (39,6 %), Crystal River Global Limited (0,8 %) et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (20 %) – consiste en un gisement de cuivre stratiforme horizontal de très grande taille près de la surface, avec des zones d’exploration prospectives adjacentes, situé dans la Ceinture cuprifère de l’Afrique centrale à environ 25 kilomètres à l’ouest de la ville de Kolwezi et environ 270 kilomètres à l’ouest de la capitale provinciale Lubumbashi.
La production de concentré de cuivre a commencé en mai 2021 ; le 1er juillet 2021 marquait le début de la production commerciale. La construction du nouveau concentrateur de Kamoa, dans le cadre des travaux de la Phase 3 d’expansion, a été achevée en mai 2024, en avance sur le calendrier prévu ; le premier concentré a été produit le 10 juin 2024. Phase 3 permettra d’augmenter la production pour atteindre environ 600 000 tonnes de cuivre par année. Après une expansion échelonnée, Kamoa Copper devrait se classer au troisième rang des plus grands complexes d’exploitation du cuivre au monde, faisant du site la plus grande mine de cuivre sur le continent africain.
Le complexe d’exploitation du cuivre de Kamoa-Kakula présente l’une des empreintes environnementales les plus favorables parmi les mines de cuivre de niveau 1 à l’échelle mondiale. Selon Skarn Associates, une firme basée à Londres en Angleterre, les opérations de Kamoa-Kakula produisent des émissions de carbone parmi les plus faibles au monde par tonne de cuivre produite, et les plus faibles parmi les mines de cuivre majeures. Sur la base des émissions de portée 1 et 2 (depuis l’étape du minerai jusqu’à la sortie de la mine), l’intensité des émissions de gaz à effet de serre à Kamoa-Kakula en 2022 était de 0,16 tonne d’équivalent de dioxyde de carbone par tonne de cuivre contenu produite (CO2-e / t Cu).
Cela est dû en partie aux teneurs extrêmement élevées des corps minéralisés de Kamoa et Kakula, qui sont jusqu’à dix fois plus élevées que la teneur de tête moyenne pour le cuivre à l’échelle mondiale. Cette faible intensité des émissions de carbone est également rendue possible par le fait que le réseau d’électricité de la RDC compte parmi les réseaux les plus écologiques au monde ; en effet, selon les informations publiées par l’U.S. Energy Information Administration, 99,5 % de l’énergie produite provient de centrales hydroélectriques.
Par ailleurs, les corps minéralisés souterrains à haute teneur de Kamoa et Kakula permettent d’avoir une empreinte relativement modeste à la surface, et ce, à l’échelle du projet. Par ailleurs, environ 55 % des résidus seront repompés vers les chantiers souterrains pour servir au remblayage.
Depuis la découverte initiale du gisement de cuivre à haute teneur de Kamoa en 2008, puis la découverte subséquente du gisement de cuivre à teneurs extrêmement élevées de Kakula en 2016, Kamoa Copper a connu une expansion considérable. Nos opérations comprennent à présent la mine Kansoko, les mines Kakula Sud et Ouest, la mine Kamoa 1, les concentrateurs des Phases 1 et 2 et de la nouvelle Phase 3 ainsi que notre fonderie à la fine pointe de la technologie, actuellement en construction. Kamoa Copper a par ailleurs conclu une entente lui permettant d’utiliser le Corridor ferroviaire de Lobito – qui doit bientôt faire l’objet de travaux d’amélioration – pour le transport de ses produits, réduisant ainsi encore davantage l’empreinte carbone de l’entreprise.